Ona explora : qu’est-ce que ça signifie ?
Quand j’ai monté mon entreprise, je voulais un nom qui donne envie d’aller vers l’inconnu et un nom qui reflète mes aspirations profondes. En en discutant avec ma cousine, c’est vite devenu une évidence : j’allais mixer un mot en français et un mot dans une langue africaine. Après avoir testé de nombreuses combinaisons, j’ai opté avec beaucoup d’enthousiasme de la part de certains d’entre vous et aussi de la mienne pour…
… Ona explora :
- ona = chemin en Yoruba, langue d’Afrique de l’Ouest, notamment parlée au Nigéria, au Bénin et au Togo, pays dans lesquels elle a le statut de langue nationale
- explora = diminutif d’exploration, en hommage à mon premier blog, déjà en lien avec mes aspirations profondes, qui était nommé « everyday explorer »
Mon histoire
Je m’appelle Alicia, j’ai 29 ans et je suis passionnée de voyage, de découverte et d’aventure, qu’elle soit humaine ou en pleine nature. Deux voyages ont particulièrement marqué ma vie : à 15 ans, je m’envolais vers le Mozambique et à 17 ans vers le Mali. Depuis, je me suis fait une promesse : retourner sur le continent africain sur du long terme.
C’est donc assez naturellement que je me suis orientée vers des études étroitement liées à l’international : une licence de langues étrangères appliquées d’abord, un master de coopération internationale ensuite. J’ai fait une année Erasmus en Angleterre, un premier stage au même endroit, un deuxième stage en Allemagne, ma dernière année d’étude à la frontière espagnole et un dernier stage dans la même région. J’avais toujours ce rêve de regagner l’Afrique, mais voilà, mes peurs prenaient le dessus : peur de perdre mon copain en partant 6 mois sur un autre continent, peur de manquer d’argent, peur de bousculer encore plus mon quotidien. Alors en attendant, j’ai commencé à travailler en France, en tant que salariée, et à voyager pendant mes congés. Ce qui devait être temporaire a finalement duré 3 ans et demi.
Et puis, le 12 octobre 2018, un vendredi, je me fais opérer du genou. Cela peut paraître anodin. Pourtant, c’est probablement l’événement le plus marquant de ma vie. L’univers a décidé de me faire passer un message : « Tu fonces droit dans le mur. Cette vie, ce n’est pas la tienne. Le moment est venu de te regarder en face ! ». Au bout de 3 semaines, je quitte mon copain : je pars dans ma famille avec mon sac à dos et mes béquilles. C’est le début d’une longue série de déménagements mais surtout d’une profonde transformation. Un an plus tard, j’ai quitté non seulement mon copain, mon appart mais aussi mon boulot bien rangé et je suis ENFIN dans l’avion pour le Cameroun pour un volontariat de solidarité internationale (VSI) !
Une idée m’anime : vivre une expérience immersive. Arrivée sur place, je travaille dans une association camerounaise et je vis ma meilleure vie, bien entourée de mes collègues et mes amis locaux. Cette expérience a été tellement enrichissante que j’ai voulu poursuivre ma découverte du continent africain au plus proche des populations locales et partager mes conseils et mes contacts. Aujourd’hui, après avoir renoncé temporairement à la traversée de l’Afrique de l’Ouest en transports en commun pour cause de COVID, je vis actuellement en Tanzanie et m’apprête à explorer les pays alentours. En plus des apports organisationnels liés à la découverte du continent africain, j’ai aussi voulu partager les prises de conscience, les déclics et les expériences qui m’ont amenés à transformer ma vie en profondeur et à réaliser mes rêves. C’est de là qu’est née Ona explora !
Ma Vision
Pendant 10 ans, j’ai repoussé mes rêves de voyages pour rentrer dans un moule qui ne me correspondait pas. En réalité, je me trouvais des excuses pour ne pas les accomplir, excuses qui me paraissaient pourtant être la vérité vraie. Jusqu’au jour où… la vie m’a fait comprendre par la manière forte que je fonçais droit dans le mur.
Aujourd’hui, j’ai envie de montrer à ceux qui ont cette petite voix dans leur tête qu’eux aussi, ils peuvent changer de point de vue et éviter d’attendre de se prendre une belle claque pour le réaliser. J’ai envie de les accompagner à libérer qui ils sont réellement et à véritablement vivre pour eux.
Par ailleurs, ayant développé une véritable passion pour le continent africain, berceau de l’humanité, je suis persuadée que si plus de gens s’y rendaient et appréciaient ses pays à leur juste valeur, le monde se porterait mieux. J’ai la volonté d’encourager les gens à dépasser leurs a priori et à ne plus nier plus le passé houleux qui nous lie, en tant qu’occidentaux, inextricablement à ce continent. J’aimerais favoriser un climat d’échange bienveillant et d’enrichissement mutuel dans les sociétés occidentales, et plus généralement partout dans le monde, que la diversité y soit valorisée et reconnue à sa juste valeur, en encourageant les séjours éthiques en Afrique.